Les Héros
J’ai toujours rêvé de toucher le paradis
Que les hommes glorifient, priant Anubis
De rendre leur pauvre chair fébrile et mortelle ;
Une essence pure, angélique et immortelle.
J’ai trouvé, là , l’ultime asile du bonheur,
Où le Temps suspendait son courroux ravageur,
Ce beau pays : Amitié. Mais elle est unique,
Car nul pleurs ni maux ne peuvent joué des suppliques.
Ainsi, le présent était bonheur, le passé
Triste était un grimoire usé, outrepassé.
Non ceci n’était pas le mirage d’un rêve,
Mais la vie dans sa plus délicate sève.
Chaque jour était un faste de la passion
Qui unissait tout nos cœurs de constellations
Zodiacales. C’est ainsi que les amis s’aiment
Et se rassemblent autour de celui qui sème.
Dès que l’absinthe nous immergeait dans son bain,
Nos esprits étaient légers tels des chérubins.
Ainsi doit demeurer ce magnifique Empire
Bravant les pleurs, au-delà du destin vampire.
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