Croire dans une vie nouvelle, accepter la caresse de la main d'une femme,
Pour fermer en soi les profondes blessures en acceptant ses cicatrices,
Laisser venir a soi, un avenir que l'on chassait, même du fond de son âme,
Dans lequel les genoux plieront d'amour, devant la nouvelle impératrice.
Un nouvel temps, chargé des doux baisers, aux rires et regards complices,
Enchaînes par nos mains aux doigts entremêles, marchant sur l'horizon,
Baignés par le soleil, unis dans cette vie, par toutes ces âmes protectrices
Des amoureux enfuis dans les pages d'un monde qu'oublient les saisons.
Le sable du temps vole s'égrainant dans les vents, glissant de la clepsydre,
Sans laisser les empreintes de la fuite des jours sur l'écume du bonheur.
Ainsi, nous l'avons crée, image vivante de nos rêves que plus rien ne bride,
Quittant les froids frissons, qui nous faisait trembler, de cette vieille peur.
Rien ne pourra ici, entacher ces jardins parsemés par les fleurs de champ,
Réduire au silence les chants des rossignols, dans les nuits lumineuses,
Quand la lune est soleil, à l'heure de l'étoile, réveillée par le soleil couchant,
S'allument les candélabres, chassant l'obscurité des ombres ténébreuses.
C'est là que nous vivons, parmi les roses, sans sentir la douleur des épines
Et, qui voudraient saigner ces mains cruelles, qui aimeraient les arracher,
Laissant les traces rouges de leurs pétales, sur les songes noirs qu'animent
Un passé en ruines, disloque par un souffle d'avenir, qui veut s'annoncer.
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...