TOUT ETAIT SEC ET VIDE
Tout Ă©tait sec et vide.
Vide le ciel, tout blanc,
Devint la mort livide
Sur le rameau craquant.
Un oisillon chantait
A l’heure de résilience
Jouant sa liberté
Sur une autre fréquence.
Un pan de vie tombé
Hacha menu la terre ;
La terre qu’il soulevait
Formerait un désert.
Tout Ă©tait vrai et gris
Aigri l’espoir trompé
N’avait –il pas, la vie,
A bouts de bras, portée.
Portant bure éculée
Un calvaire dans les mains,
A la peur acculé,
Il peinait en chemin.
Tout Ă©tait sec et vide
C’était une évidence
Le silence impavide
Affichait l’arrogance…
Vide le ciel tout blanc,
Un oisillon chantait :
La vie faisait semblant,
A bouts de bras, portée.
Pierre WATTEBLED – 7 février 2008
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