Vagabondage solitaire
La solitude dans la ville froide, glauque,
Incite-t-elle le vagabond au cri rauque ?
Silence funeste, volets clos, chats errants,
Ô abandon d’espérance si sidérant !
Dans cette lourde nuit captive de la brume,
J’ai senti le soupir de la terre qui hume
Priant l'astre diurne en quête de lendemain,
Cependant que des frissons harcelaient mes mains.
J’ai vu les yeux prédateurs de la peur nocturne
Guettant depuis les toits des rues taciturnes,
Le daim frêle effrayé par les bruits alentours
Qui sous les viaducs résonnent tels des tambours
Frappant les faibles cœurs des âmes innocentes.
Mais je parvins à toucher l’aura chancelante
Qui triomphe du macabre minuit vaincu,
Et maintenant sauf, j’écris ce que j’ai vécu.
Texte protégé par copyright.
Mon recueil: Le Phénix
"La Poésie est le chant vespéral de l'âme."
"J'ai fait pleurer ma plume pour la liberté de mon esprit.3
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