Sidéral
Des sommets Ă©ternels aux longs soupirs,
L’astre inconnu nous poussait à ravir
Le terrible pouvoir de notre mausolée,
Vainement confiné dans la tombe fêlée.
Et les rocs séniles se mirent à pleurer
A quelques métaux rutilaient les vers dorés.
L’océan bleu s’ouvrit au vigoureux abîme,
Aux cent fosses arquées par la belle rime :
De nos sonnets charnels aux mil rubis
Brillant au chant viscéral d’Anubis,
Vint l’armada hurlante répandant son souffle
A travers la folie ignare de la foule.
Et le typhon de nos péchés mêla
L’ultime foudre à nos cœurs faibles, las.
L’arcane déchu de l’hydre sacrée
Nous offrit la face de la mort altérée
Mais un brasier vespéral tortura le Styx
Et dans un vacarme tribal surgit Phénix.
Alors jaillirent nos antiques lyres
Et cette complainte captura notre oupire.
Texte protégé par copyright
Mon recueil: Le Phénix
"La Poésie est le chant vespéral de l'âme.."
"J'ai fait pleurer ma plume pour la liberté de mon esprit."
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