LAISSE-MOI TE DIRE.
LAISSE-MOI TE DIRE.
Laisse-moi te dire…
Il m’arrive parfois de glisser quelques pas sur cette valse lente aux bras de la nostalgie.
Vois-tu, j’ai si peur d’oublier ces mots que tu étais seul à me dire.
Je sais, les oiseaux chantent toujours en route vers l’été.
Et les violons gémissent encore au grand kiosque de la Liberté.
J’y viens traîner ma vie, sans hiver et sans printemps, refusant les saisons.
Ma vie, brise légère et monotone : caresse perfide de l’abandon.
Je parle. Seul, bien sûr ! Dessinant sans faim l’impossible regard d’un nouvel amour.
J’avoue, je n’ai jamais aimé que nous. Que suis – je donc sans vous. Ce terrible monologue me donne rendez-vous où je m’éprends de nous.
Et je guide sa main pour écrire un bonheur sur trois temps, sur une valse lente au bout de ma folie.
Pierre WATTEBLED- 23 janvier 2008
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