A contre-pied
Les chevaux chevauchant dans la corolle des champs
Eperonnaient la course, au nœud de la lumière.
Ciel à travers les horizons, cours d’eau dans les buissons,
Je les ai vus, de l’autre côté de la rive
Descendre l’aube en courant
Du bleu qui donne du sel aux roches.
Crinières dans un nuage
Parcourant les distances qui devançaient le temps,
Je les ai regardés longtemps
Soulevant les nappes
Suivre la fin des sables dans ses longueurs
Pour atteindre l’eau que je touchais
La main dans l’osier,
Tressant des courbes, Ã la vitesse du soleil.
Merci chère ramses pour ce rêve qui s'ajoute à ma journée.
EMA