Le café
L’amertume douçâtre d’un café à la cardamome
Plaisir du palais de la langue et des lèvres
Ça génère dans ma tête un air qui m’assomme
Et si c’était le partage d’un délire d’une fièvre
Des associations suaves en moi surgissent
Evoquant une furie d’ardeur près d’une bûche
Une margelle frémissante un poulpe qui s’hérisse
Et la rosée coulante ruisselante d’une cruche
De loin un pain rose lippu a éveillé ma voracité
Il s’offre incertain se retire aiguisant le plaisir
La magie des mots fous transforme la réalité
En rêve ébauché en tendres frustration du désir
La soie rouge d’un drap et son haleine chaude
Mille Ă©toiles qui Ă©clatent Ă la fois Ă tue-tĂŞte
Félicité d’une tempête du séisme d’une seconde
Détention sensuelle repos de deux âmes en fête.
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MB CANDIDE