Dans leur boniment gracile et élégant
Des papillons butinaient allègrement
La sève intérieure de mon cœur
Et s’envolent dans le hasard
Pour le mirage aquatique
Vers l’illusion édénique
Ils savourent le suc rare
Recherchent de la vie son nectar
Ils voltigent et s’imprègnent tendrement
De l’essence mélodieuse
De la séve amertume savoureuse
Des bruissements indéfinis lointains
Du zest parfumé de la caresse d’une main
Pour muer en fluide féeriquement suave
Pétales douce pelouse privée d’une enclave
Froufrou humide d’une peau drapée
Meurtrissure enivrante
De paupières baissées
Palais de plaisir charmes célestes
Vision illusion rêve ou réalité
Mes papillons sustentaient leur volupté.
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MB CANDIDE