J'ai regardé, le visage étonné, une porte qui s'ouvrait aux cieux,
Aux sons d'une trompette, chantant, la fin de notre monde.
Couronnée de lumière, en robe blanche, courant vers ces lieux,
Vers ces heureux endroits, où le bonheur de la vie, inonde.
Cette place, où se marient, l'amour, foudres avec les tonnerres,
Où, nous avons, à deux, tourné le dos au temps qui passe.
Sans voir les anges nous entourant, en chantant les éphémères
Secondes de joies, enfermées, une après l'autre trépassent.
Nous pensions être égaux des dieux, de l'amour qui nous brûlait,
N'avons pas vu, ces yeux remontés d'enfer, posés sur nous.
La griffe, prête à arracher les chairs, dans le coeur blesse taillait,
A l'instant où ce qui anime la vie, serait cruellement mis à nu.
Remerciant la vie qui laisse voler au vent, les blanches colombes,
Cache, pudiquement, celles qui sont mortes, les ailes brûlées.
Lui rendre grâce, les mains tendues, en adoration, vers les autels
De mon dieu d'amour, en habits blancs, aux parfums d'azalées.
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...