Ecrit pour mon demi-frère...

Aujourd'hui, je m'isole dans le silence
Omnibulé par les souvenirs d'une enfance
Et avant de t'en aller
Je t'en fais la promesse
Je ne serais pas comme toi PAPA

Les larmes commencent a monter...

Mais pleurer n'est plus de mon âge
Tu me l'a assez répété
Un homme doit être fort et s'armer de courage
Ne jamais se laisser marcher sur les pieds

Je croyais que tous les hommes étaient comme toi
Que c'était votre façon à vous d'aimer
Que le seul moyen de vous faire respecter
C'était de frapper

Je me rappelle...
Tous les soirs, la peur au ventre de rentrer
Te voir m'attendre et m'insulter
Te demander pardon pour ne pas saigner
Et refouler ma haine dans mes poings serrés

Et j'ouvrai les yeux sur un autre jour
Agréssé par la violence de la lumière qui m'entoure
Je ne veux plus me lever
Je ne veux plus respirer
Laissez moi dormir et ne plus me réveiller...

Et puis, un jour, tu es partie comme un voleur
Lassé de ta femme et de ton souffre-douleur
J'ai connu le soulagement de ton absence
Et l'oublie peu à peu de ma terrible enfance

Les années ont passées
Et malgré tout , je prends encore pitié de toi
Assis à tes côtés, tu me dis "pardonne-moi"
Et je te regardes t'éteindre et pleurer...

Trés joli poéme malheureusement pour ce pére l'amour de son fils s'est remplacé par la pitié ce qui est terrible et ce qui arrive dans plusieurs familles maintenant car à force de ne pas pouvoir se dominer, on chasse l'amour que les autres pour y laisser que de la pitié et pour cette personne il ne lui restera que des regrets d'avoir été toujours aussi violent.

Bravo pour ce beau et dramatique poème.

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tatsy

"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

http://tatsy-entre...

cette violence, est inadmissible !!!

courage coeur tendre et si doux

le rôle d'un père c'est pas donner des coups!


les parents doivent "aimer" leurs enfants !


on peut pardonner, mais on n 'oublie pas

bisous pour toi

pour l'amour d'un père
l'enfant fait don de lui,
oubliant ses misères ,
il donne et c'est ainsi.
Lui le trompe , et l'abuse,
lui crée des cauchemards
plane comme un buse
entourée de cafards
l'enfant fait mille excuse
mème ou il n'a rien fait
mais le temps passe et l'use
il voudrait pardonner .
Des larmes sur ses joues ,
s'amusent avec la pluie
à cacher les jours où
elle n'était pas "gentil"
vilain papa tonère"
et pauvre femme mère
la vie est ainsi faite
de sombre et de lumière .
moi qui suis étrangerà cette poésie
j'ai vécu comme toi la méchane infamie !

J'espère que tu me pardoneras d'avoir en guise de bravo écrit ces queques vers GEORGES

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je suis un ètre de lumière , je vais je viens , je disparait . La nuit n'est pas mon ennemie , je suis un hypnotiseur aussi !

Poetica1301, Tasty et Cyrael je vous remercie tendrement pour vos commentaires
Au plaisir de vous relire

Altf75, je te remercie pour ces quelques vers qui ont laissé exprimer ton coeur au fil de tes douleurs....
Tu m'as ému, j'ai bcp aimé
A bientot
Audrey2710

Une enfance détruite par l'absence d'mour d'un père trabsformé en bourreau, c'est dramatique !

toutes mes amitiés;

alain

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Le Maroc à quatre mains . Recueil peintures de Micam et poèmes d'Adn.
Couleurs et mots en osmose. Recueil peintures Micam et poèmes d'Adn.
Connivences. Recueil peintures de Micam et poèmes d'ADN.
AXELLE AUTOMNE, HIVER roman par Micam (mon ...

enfance perturbée
enfance et rêve détruit
par un bourreau malade.....

J'ai eu la chaire de poule en te lisant, ton poéme est trés touchant

un poème très émouvant

Je vous remercie à tous pour vos réponses
A bientot
Audrey2710

Un poème touchant, pas facile de pardonner, l'amour remplacé par la pitié,
Merci pour le partage
Colombe

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Si la poésie est un art, le partage est l'art suprême !

Mon blog,
http://www.lesmotsdits.fr/

Ton poème exprime avec force et courage ce que beaucoup refoulent en eux dans la rancoeur et la souffrance. Bravo pour cette confession qui te libère.
HONORE

Colombe et Honoré, je vous remercie de vos réponses
Au plaisir de vous relire
Audrey2710

Ecrire cette souffrance est une moitié de délivrance car,on oublie pas de telles horreurs,et quand la pitié prend place,c'est qu'il n'y a pas à espérer du pardon,je vois plutot cette pitié comme une sorte de mépris et je comprends tout à fait!!
Merci pour ce partage émotionnellement très profond!

voilà un dramatique partage mon ami , chacun a ses douleurs mais celles qui persistent comme le souvenir mortel des instants d'agonie , sont d'autant plus déchirantes .
Ton poème est émouvant et trés profond.


Amal.

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http://estrella-poetry.oldiblog.com/

Il faut savoir paronner. Ne rends pas le mal par le mal. La souffrance est notre lot quotidien.

Rien ne peut remplacer l'amour d'un père ou d'une mère . Merci pour le partage .

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MB CANDIDE

Le sujet n'est pas facile, Audrey. La violence fait beaucoup de victimes physiques mais davantage au plan psychologique. Vous la décrivez fort bien, d'une manière déchirante. Lorsqu'en plus, comme vous le dites, «agressé par la violence de la lumière qui m'entoure» force est d'admettre que nous sommes en présence de beaucoup de souffrance.

Mais il y a l'espoir. Toujours, il fait le garder, sinon la vie n'a plus de sens, ne reste que la pitié.

Merci
LeCrapaud

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Saute crapaud, les chemins sont beaux,
En été y’a pas d’cahots,
L’hiver en bedaine, don daine,
L’été en buggy, don dé.


(Vieille chanson scoute)
LeCrapaud