Comme il est décevant en lisant un poème
D'y voir être raillés la barbe et les barbus,
Surtout lorsque l'on porte à son menton soi-même
Un semblable ornement mais sans en être imbu.
Et quand ce mauvais coup vient de quelqu'un qu'on aime
Ah qu'il est douloureux de se voir rejeté
On fait bonne figure et l'on souffre quand même
En flattant de la main cette pilosité.
L'envie de me raser soudain me tyrannise
Et je n'y cède pas, ah mais non, au contraire,
Car que deviendraient donc après cette bêtise
De ma barbe fleurie les petits locataires ?
Alors chère Adeline, il faut que tu t'y fasses
Je garderai toujours au menton et aux joues
Ce qui depuis longtemps illumine ma face
Me faisant ressembler à un vieux sapajou.
Mais je ne t'en veux pas, j'ai le sens de l'humour.
Peut-être t'en es tu rendu compte parfois ?
Mais si je me rasais ce serait par amour,
Et ce n'est pas à toi que j'ai juré ma foi !
Adn 24.12.07
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