Le nez en l'air, tu sembles fier,
Et d'autres flocons tu espères.
La tête haute, tu souris,
Et lève les bras en épis.
Comme tous les gardiens de but,
Tu parais prêt, non pour la lutte,
Mais pour stopper toutes les balles,
Que je vais lancer en rafales.
Je suis ce garnement vaurien,
Qui va te dégommer les mains,
Ensuite le nez, le bonnet.
Puis, je te ferai éclater,
Je me suis préparé des boules,
Pour aider à ce que tu roules.
En mille morceaux, la colline,
Tu vas dévaler, grise mine.
Alors j'appellerai mes potes,
De toi on fera une motte,
Pour te suivre et descendre en luge,
Avant d'atteindre le refuge.