Au désert de mon cœur il subsiste un cactus,
Rançon d’un amour mort enlisé dans les sables.
Brûle le sirocco, rafales inlassables
Que rien ne peut calmer, pas même les « sanctus ».
Ce cœur qui souriait ne montre que rictus.
Les espaces du reg sont-ils infranchissables ?
Je n’écris plus dès lors que vers méconnaissables
Et mon amour se meurt au rythme des ictus.
Je n’attends qu’un mirage au milieu du néant,
Pour combler le grand vide en ce monde béant.
Mais l’horizon recule et s’assèche ma vie.
La chaleur m’exaspère,oui, j’en voudrais encor.
De celle que l’on donne et jamais assouvie.
Je l’espère toujours pour changer mon décor.