Caché dans un buisson, le corps ardant d'amour,
Il regardait cette nymphe, jouer dans l'eau.
Toujours, ici, Ã l'admirer, cette belle, chaque jour,
Dans la musique des flûtes, il se voit beau.
Mais il est rien d'autre qu'un faune, joyeux satyre,
Sa barbe emmêlée, qui couvre son visage,
Des yeux, il goûte la beauté, ravivant son martyre,
Celui des l'interdits et, de l'amour sauvage.
Belle comme l'aube d'une vie, aux rives de la mort,
Lui, l'être chassé d'enfers, un fils de Hadès,
A l'âme triste et la voix gaie, pleurant son triste sort,
D'hère difforme, et l'âme troublée à l'excès.
Mais son amour, ne peut le dire qu'aux quatre vents,
Comment lui avouer son mal, quelles paroles,
Pourrait, sans faire peur, lui éveiller ces sens grisants,
Des ces jeux interdits, où le corps se délaisse.
Eros lui a montré ces jeux, pour son plaisir des chairs,
Aux souffles entremêles dans l'union des lèvres.
Etreinte interdite, pour l'être, qui est si hideux de corps,
Rêver avec cette nymphe, désirer ses caresses.
Maudissant les dieux, aux les yeux remplis des larmes,
La tête baissée, s'éloigne caché par les ombres,
Songeant, Ã cette envie d'amour, aux pieds des ormes,
Perdue à jamais, pas assez beau, trop sombre.
----------------
Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...