Merci encore et aussi Ă Nad, Bibi, Moume et Farid.
Pour répondre à ton commentaire Bibi, je vais t'envoyer un texte en prose qui va apporter un "éclairage" nouveau et peut-être un peu complémentaire sur le sujet :
Histoire de tĂŞtes
Une armée de chapeaux épargnés par le soleil s’échappa un jour d’une malle à son retour d’Afrique.
Après la traversée du désert et de nombreux voyages en quête d’un nouveau bonheur leurs ombres entreprirent une lente ascension vers la lumière.
Elles furent clouées par une main étrangère sur les murs nus d’une pièce inhospitalière et allèrent rejoindre l’œil affolé d’une girafe égarée, peinte sur une porte, et le regard éteint de quelques masques cérémoniels ou rituels d’origine incertaine.
Derrière les murs tristes de certaines maisons meurent parfois des objets « exotiques » qui cachent leur nouvelle laideur derrière la spoliation et le mépris d’ancestrales et mystérieuses traditions.
Comment trouver sa place dans un monde factice où même les masques « perdent la face » en présence de savants artifices ?
Au nom de quelle mystique où de quelle esthétique peut-on voler la profondeur de leur beauté cachée ?
Krisfi
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Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère des choses !
(Frederico GARCĂŤA LORCA)