Quand mes yeux se ferment
La colère ils entraînent.
Se mettent alors en place les scènes,
Celles où je vous dis toute ma haine.
Je déballe tout sans réfléchir,
De l’indifférence alors vous montrez.
Froid et indifférents devant mes pensées.
Rien ne vous empêchant de rire.
Vous vous en foutez
Mais au moins j’ai tout balancé.
Je me sens plus légère,
Vidée de ces sentiments amers.
Mais devant cette absence de réaction,
Cette colère revient me hanter.
Petit à petit elle revient me posséder
Sans chercher à vaincre la situation.
Mais ces scènes qui dansent
Lorsque mes paupières se baissent,
Est-ce la réalité de vos gestes
Ou une pure invention qui m’arrange ?
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On a des mOts pour dire une peine légère,
Mais les grandes dOuleurs ne savent que se taire...