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     SENTIMENTS D'HIVER !
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Expéditeur Conversation
pierwatteble
Envoyé le :  2/12/2007 10:56
Plume de platine
Inscrit le: 3/11/2007
De: 73410 LA BIOLLE
Envois: 2041
SENTIMENTS D'HIVER !
IL est neuf heures du matin. Les rideaux lèvent lentement leurs paupières, leur nuit fut si courte. Une nuit de quatre malheureuses petites heures aprés que, ma femme et moi ayons accompli un tour du cadran. A notre âge, est-ce bien raisonnable !

Il est neuf heures du matin, passé de quelques minutes, et fort de café, quasiment inconscient j'entreprends de vous rendre visite et de vous proposer à ma manière le résumé de ma nuit. Ne vous attendez pas à quelques indécences, vous n'en apprendrez pas toutes les caresses.

Partis hier de notre Savoie, nous voilà à Paris. C'est beau Paris. Et Paris sous la pluie, sous un coin de paradis, c'est sublime. Tant de choses à embrasser du regard et d'émotions qui marquent pour toujours. Non! Ce n'est pas la première fois, mais c'est tout comme car chaque rendez-vous avec la capitale est différent.

Parapluie en main, nous avons escaladé la multitude de marches qui mènent sur le parvis du Sacré-coeur. La nuit ruisselle d'un étrange plaisir dans la danse dantesque du vent qui s'est mis à souffler; et le grand vaisseau sous sa coupole blanche semble vibrer plus fort. A quelques pas, ignorant la pluie et la fraîcheur nocturne deux musiciens soupirent des bleues, arc-boutés à leur saxophone. Mille fragrances enlacées nous paviennent depuis les restaurants des quartiers d'en bas. Je me souviens t'avoir serrée tendrement contre moi avec cette envie de partager avec toi. Tout ?Est-ce possible ?

Nous avons visité la basilique, l'édifice est riche d'architecture, d'oeuvres d'art...L'était-il de ferveur ? Difficile de conjuguer le matériel et le spirituel, et ce malgré les chants séraphiques des nonnes. Rien à faire, je ne saurais "chasser les marchands du temple"- et ce rapport avec la l'argent- notamment la vente de pièces de monnaie- souvenir, frappées à l'image de la basilique dans des distributeurs situés à l'intérieur de l'édifice.

Nous sommes retournés dans cette ville magnifique où les humains vont et viennent dans l'immense fourmillière. Ai-je toujours bien écouté, je n'ai jamais entendu celle-ci grouiller aussi intensément ?

A ne pas manquer, surtout à cette période, les champs Elysée entre l'Arc de triomphe et la place de la Concorde. Un spectacle d 'une féerie incomparable avec des illuminations conçues par de véritables artistes. Paris est certainement une des plus belles villes du monde, et hier soir davantage encore, dans l'atmosphère humide les scintilemments nous émurent jusqu'au plus profond de l'âme. L'endroit avait-il une âme ? Se pourrait-elle autant peuplée que ce monde cosmopolite que se révélait ?

La pluie ayant stoppé l'avenue s'enflait peu à peu d'invités au ravissement des yeux.
De nombreux magasins et enseignes réputés restent ouverts jusqu'à une heure avancée. La circulation devenait plus dense: ce flux nouveau était palpable et de ce fait les humains se comportèrent comme des humains qui s'insupportent: conduite agressive, klaxons, provocations, bousculades sur les trottoirs. Feux à éclats et sirènes de Police. Le rêve ne suffit pas à masquer la dure réalité des mégapoles. Bref, nous avons osé cette belle promenade...

Nous n'aurions pu rentrer sans faire un coucou à la grande tour Eiffel qui venait - hélas pour nous - d'éteindre ses feux. Depuis le Palais de Chaillot, grand témoin de la Culture et des arts.
La nuit revendiquait un brin d'humanité. Là, devant nous, un misérable, un être à aimer, était tombé. Il semblait mal en point avec son visage ensanglanté et sa respiration soufflante. Un groupe de jeunes lui portaient secours.
Les pompiers appelés arrivèrent sur les lieux balayant de leur torche cet accès soudain d'une misère ultime. Ils étaient, eux aussi, au coeur de nuit, pour en sauver ce qui pouvait l'être avec dévouement et compassion véritable.

Nous avons eu plus froid. S'en sortirait-il et pour quel avenir ? Avait-il descendu les champs Elysées. Avait -il souri en considérant cette grande roue tournant lentement. Il y avait pourtant un de Paris dans son coeur.

Il me revenait une partie de cette phrase inscrite sur une des façades du Palais de Chaillot: " Chacun d'entre nous est un artiste sans le savoir, comme il respire. L'artiste le sent quand il crée, qui s'investit dans sa création de tout son être " La citation est peut-être imparfaite.
Que savait donc la nuit, de notre émotion, et de ce que fut ce jeune désespéré juste avant de tomber sur les dalles humides de l'esplanade ? Sans le savoir la nuit de Paris n'est -elle pas "artiste, comme elle respire ? "
Il est dix heures du matin et j'ai bu un plein bol de café noir.
Vous me pardonnerez ces impressions lapidaires écrites ici spontanément. C'est juste des sentiments divers...

A bientôt, dans quelques jours, nous regagnerons la Savoie et j'essaierai de vous offrir un peu de poésie...

Pierre WATTEBLED le 2 décembre 2007
anonyme
Envoyé le :  2/12/2007 13:49
Re: SENTIMENTS D'HIVER !
merci mon ami
vous m'avez entraîné dans de beaux sentiments...
J,avais L'impression d'être dans votre ombre !
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