corps,
aéroports éclairés par les lumières d’une torche pâle,
chimie et sang chaud emmêlés
sous des ailes éloignées


regards,
navires embués broutant des paroles englouties
sur de grands fleuves malades,
ces orbites du passé


mains,
grands manèges arrêtés aux portes grincheuses
clinquant et requinquant
les moulinets défaits


voix,
cicatrices-stigmates cherchant aux veines imperméabilisées
plus singulières que plurielles
le peu de leur sève séchée


la vie
éternelle répétition parallèle
arpentée
serpentée
comme en des corps sans regards sans mains sans voix

magnifique écrit mon cher ami
la vie une éternelle répétition....

Construction du poème intéressante.
Beaucoup de sens en moins pour ces corps, avec des images fortes pour chacun d’eux.
Belle poésie

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La construction originale de ton poème en accentue la force imaginative; Merci pour cette lecture.
HONORE

Une vie très bien amenée, avec une réalité en images, en un corps absent de tout sens pour un éternel recommencement.
J'ai bien aimé imaginer sur ton écrit

Original et mysterieusement beau ce poème .J'ai beaucoup aimé.

Il est toujours agréable de recevoir un commentaire sur ce que l'on écrit et lorsque cela vient d'autres amoureux de la poésie et des mots, le plaisir s'en voit multiplié

Merci et bon décembre,
LeCrapaud