Le ciel noir, comme mon âme
Dépourvu d'étoiles et lumière.
Je suis là , en plein automne
En attendant la neige, le blanc.
Les yeux perdus, le regard vide
Hagards, cherchant une ombre.
Son ombre, sur ma joue humide
Des larmes, en si grand nombre.
Ouvre tes ailes, douce compagne
Et porte moi dans ce royaume.
Où l'éternité est à jamais reine
Et, m'attend, celle que tant j'aime.
Prends moi la main, emporte moi
Ta large cape noire me couvrira.
Ne verrai plus ce monde sans loi
Mes yeux fermés elle oubliera.
Comme une goutte dans le sable
M'envolerai dans ce si noir infini.
Prends-la mon âme si coupable
De l'avoir aimée, jusqu'au déni.
Entoure moi, de tes ailes si noires
Donne moi, enfin, cette longue paix.
Je voudrais maintenant, c'est l'heure,
Partir pour vivre ma calme éternité.
Octobre, 2007
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...
