Fille de la douleur
Maudissant ma prison, je m'en vais jour et nuit,
Seule, dans cet abîme de tristesse et d'oubli
Avec la lassitude d'une femme éperdue
Parmi les fleurs obscures et l'amour défendu.
Les yeux levés au ciel pour enlever le noir.
L'étoile du matin était mon seul espoir
Mais elle s'est brisée avec mon enthousiasme.
Fille de la douleur, j'ai mal au coeur de l'âme.
Seule durant ces nuits, je consume ma vie
Sur une ombre qui flotte pour y cacher ma peine
Dans ce monde incertain, ou nul ne s'en soucie.
Au bout de l'horizon, je laisserai ma haine.
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