Je t’attendais et je t’ai eu
Pour mon plus grand malheur
Je t’ai perdu
Et à jamais j’en ai peur.
Tu m’as caressé
Tu m’as embrassé
Mais pour toi rien n’a compté.
Nous avons voulu,
Tu as obtenu
Tu m’as tenu dans tes bras jusqu’à l’aube naissante
Prenant dans ta main ma paume languissante
Endormi contre mon corps chaud et alangui
« Je savais que ce jour viendrait », as-tu dit.
Tu m’as oublié, renié
Et pourtant je ne peux cesser de t’aimer
Je ne peux me passer de toi,
Qui rythmes mes jours et mes joies
Mais je ne peux te savoir auprès de moi
Et me regarder jouer un rôle qui ne me convient pas
Je n’en peux plus de toi
Je me meurs de tes absences, de tes silences
Pour toujours je suis à toi
Tu as sculpté mon corps de tes désirs
Sans toi comment trouver la force de sourire ?
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tatsy
"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde
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