« VOLUPTE ? »
Avant de te connaître et me faire apprécier
J’étais comme la feuille emportée par le vent.
Tu as su rassembler les divers éléments
Qui m’ont fait prendre vie. Je dois t’en remercier !
Entre tes doigts divins je me suis laissé faire.
Je sentais tant d’amour et de fébrilité.
Tu m’as pris sur ta cuisse. Je ne m’en plaignais guère.
Me suis laissé guider. Ô subtile doigté !
Tu m’as ensuite offert la robe la plus belle,
Taillée si juste au corps qu’elle me fit craquer.
Puis m’as passé la bague sans que je me rebelle,
Respiré mon parfum… Là j’ai cru divaguer.
Ta bouche a déposé quelques baisers humides
Tout le long de mon corps. Ah, l’amour exhumé !
Quand ta flamme a jailli, tu m’as sucé, avide….
…Un cigare cubain est parti en fumée….