« LA BONNE PÂTE »
Pourquoi tant de dédain ? Pourquoi me rejeter
Après avoir tout pris de mes parfums secrets ?
Tu m’as offert ta bouche et tu as profité
Des exquises saveurs, sans avoir de regrets.
J’ai goûté ta salive et tes mordillements,
Ta langue et ton palais, tes muqueuses si douces.
Tu as sucé ma sève et mes sucs goulûment
Pourquoi tant de mépris? Mais qu’est-ce qui t’y pousse ?
Je ne saurai jamais pourquoi tu m’as fait ça.
Tu t’es servi de moi. Tu t’es moqué en somme.
Je roule au caniveau. Dieu, faut-il ĂŞtre ingrat !
Est-ce vraiment le sort de tous les… chewing-gums ?