LENTEMENT LES MONTAGNES GEANTES...
Lentement les montagnes géantes
Se sont levées à hauteur du silence
Et sur leurs têtes couronnées
Ont parfois abandonné
De grands arbres blancs
Fauchés par le vent
Entre ciel et terre
En pleine lumière
Dans leurs rêves archaïques
D’éternels cycles cosmiques.
Lentement…
Car il faut bien laisser dormir le temps
Lentement les montagnes géantes
Dans leur ascension vers la lumière
Ont effacé sous la lourdeur de leurs pas
Entre ciel et terre
L’ombre furtive et douce des nuages
Sur le chemin initiatique
De leur dernière métamorphose.
Krisfi
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Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère des choses !
(Frederico GARCÍA LORCA)