Triste et cruelle réalité ! Comme je n'ai pas de mots pour commenter un tel poème, pardon de mettre un extrait de celui-ci, et je comprends hélas, la détresse exprimée :
Ne sombre pas !
Le soir me semble lourd… il pèse sur mon cœur !
La tristesse du jour, appesantit ma peur…
Ma tête semble vide, un peu de vie s’en va,
La raison se suicide, dans l’erreur, qui est là .
Le passé se ranime dans un souvenir flou,
Mais quel abîme opprime, ce corps qui devient fou…
L’être devient néant quand le cerveau s’endort
En un vide béant , spirale de sa mort…
Plongeant dans un oubli, de grande solitude,
La pensée se replie, le combat devient rude
Et je te vois errer dans ce gouffre profond
Tes yeux sont chavirés, je ne vois plus le fond.
Et voilà que m’étreint la grande incertitude
Qu’en ton cerveau éteint déserte la quiétude !…
Tu deviens ce grand vide où vont sombrer tes pleurs
Dans ce gouffre sordide, ce grand dévastateur
Au creux de ma détresse, que puis-je espérer
Cette absence me blesse, tu oublies ton passé,
La perte de ta mémoire devient un lourd fardeau
N’efface pas l’histoire dont tu m’as fait cadeau…
Courage ! Et merci d'avoir mis en ligne un tel poème AGATE