Telle une gardienne de Ténébreuse enchainée à son métier,
Devant toi, même enfant, à genoux, l'échine devait courber !
Ne point te toucher, alors que mon coeur criait
C'est ma mére, je l'aime beaucoup malgré
La violence de ses paroles qui à mon corps collent !
Un pére qui ne voit point les liens du sang,
Un tyran brutal , un Seigneur affligeant
Qui se croit maitre de son unique enfant
Mais l'envoie en goêle pour longtemps !
Leur égo démesuré touche les cieux attristés,
Ils se prennent pour des parents
Mais aucun devoir envers son enfant !
Nul secours matériel, nul besoin essentiel,
Et coulent mes larmes au gout de sel !
Ils voulurent m'enchainer en séchéenne,
Pourtant je les ai brisée peu à peu ses chaines !
Ils voulurent faire de moi une machine sans voix !
Tristes parents, mon coeur en sang,
Je vous renvoie vos instruments
De torture pour adolescent !
Sortie de mon carcan, il m'a fallu quatre ans
Pour voir la vérité en face sans trahir ma face !
Même en face à face, ils se détournent de moi,
Hélas, ils me croient au abois mais je ne fuis pas !
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je suis fait de l’univers et l’univers est fait de moi.