Sous d'étranges prairies un soleil factice
Dentelle tristement ce monde a genoux
Un obstacle de chair à l'abord du vice
A trainé l'utopie dans le songe et la boue .

Je me laisserai choir a ses crocs d'enfant triste
Ma peau déchiquetée suffoquera d'amour
Je sais déjà mon sang qui tourne et qui persiste
Et qui plisse l'écaille du monstre sans bravoure .

Cette carcasse répugnante à l'odeur nécrosée
Gémit dans un silence à vous glacer de mort
Que remonte à mon cœur l'image des rosées
De toutes ces choses belles qui souffle mon remord
...

Cette odeur vaginale qui parsème mes lèvres
C'est moi l'immondice le monstre que l'on blâme
Je vis dans un abime où j'invente mes rêves
Ou rien n'est plus jolie que le sein de la femme .

J'ai croqué dans ta chair, dans tes jambes et ton âme
Bruûant avec ma bouche tes plus infimes étoiles
Sauvage et sans cœur sur ton corps sans charme
Usé de trop d'amour d'homme aux gestes de squale .

M cédric

Mysterieusement symbolique et très suggestif.

L'amour charnel fait partie de la vie et rend parfois la vie heureuse . DEscription très énigmatique .

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MB CANDIDE

Cela me rappelle une partie de poème que tu m'avais envoyé en mp mon ami. Bravo, de très belles rimes et des images à profusion. PAs tout à fait le genre d'images qu'on imagine tous les jours, mais bon il faut savoir sortir du quotidien!!!

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Dragonne