La lumière du jour aveuglait le silence
Qui s'écrasait vaincu sur la porte fermée.
Une rose s'ouvrait dans sa blanche innocence
Au parfum de la vie à peine commencée.

C'était l'heure où le vent vibrait comme une femme
Aux folles voluptés des aubes de l'amour
Et son baiser brûlant comme une grande flamme
Tapissait l'horizon d'un manteau de velours.

Tout s'éveillait : dehors, la forêt fière et verte
S'étirait doucement sous un morceau de ciel
Azur, qui transpirait par la fenêtre ouverte,
Déposant à ses pieds un halo de soleil.

L'oiseau ne chantait plus dans sa cage rouillée,
Son petit corps gisait, raide depuis longtemps,
Mais l'horloge frappait comme à l'accoutumée
Chaque heure qui sans bruit s'avançait dans le temps.

Depuis bientôt huit jours, on ne l'avait revue,
Cette femme aux cheveux d'argent, cette inconnue...
La chienne du voisin s'était mise à hurler
Comme pour annoncer le deuil tant redouté.

Parce qu' on n'avait jamais accepté sa présence
Au coeur de ce pays, petit bourg de Provence,
Elle préféra mourir sans un cri, sans un mot,
Comme elle avait vécu, isolée du troupeau.

un texte tres emouvant sur une réalité malheureusement , mourir seule sans personne dans une complète solitude cela doit etre terrible

Une magnifique plume qui dit la cruelle solitude qui passe inaperçue même et peut-être surtout si elle est proche de nous.

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Bravo , chere Emy , pour ce poeme si émouvant sur cette fin solitaire !

Sandrine

un texte tres émouvant
mourir seul cela doit être épouvantable
personne pour accompagner cette pauvre femme aux portes de l'eternité
j'ai aimé te lire
ton texte m'a émue
merci pour cette lecture
amitiés
brigitte

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Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne , mais l'amour avec lequel on donne . ( Mére Térésa )

Rejetée, mise à l'ecart, elle préférait partir vers les cieux sentir une présence divine loin de cette race humaine qui peut etre si cruelle ..

Un trés beau poéme emy

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Il n y a d'autre monde que le monde spirituel. Ce que nous appelons le monde sensible est le mal dans le monde spirituel et c que nous appelons mal n'est que la nécessité de notre éternelle évolution .

une triste histoire
que tu nous racontes là

et de belles images déposées sous tes mots

Quelle tristesse de ne pas être acceptée ! Il y a de quoi se laisser mourir en effet. Tu l'exprimes avec une douceur telle qu'on en a presque les larmes aux yeux.

adn

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Un poème qui m 'a bouleversé Emy de par sa triste réalité qu 'est l 'isolement,la solitude forcé et la mort esseulée!! Merci pour cet écrit émouvant

L'indifférence aussi tue..!

Salut emy
J'avais l'intuition de lire un drame juste e lisant le titre et mes sens encore une fois ne m'ont pas trahi!J'ai partagé silencieusement la peine qui émane de ce très beau mais triste poème qui donne une idée bien vraie sur la société d'aujourd'hui,l'individualisme,l'indifférence et lz ruée vers des illusions!
Merci pour le partage et bonne continuation
Amitiés
Farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Respect pour ce très beau poème, qui décrit le terrible isolement de certaines personnes.
Merci pour cette lecture

Magnifique ce poème dans sa tristesse. Il y a une beauté mêmê dans la solitude la mort et le deuil. Bravo.