De doux mots d'amour
Lydie sans silence, si sensible soit-elle,
Se souci de sentir ses sens si certain.
Lydie ma colombe espère silencieuse,
De doux mots d'amour, ma douce, ma gracieuse,
Je ne triche guère, je ne t’apprends rien.
Je ne te mentirais, et je ne pourrais d’ailleurs
Oublier ce cœur, je vois passer le train,
Et ces yeux à faire pâlir les orpailleurs.
A ceux qui doute de la sincérité d’un aveu ;
Quiconque ne maintient ces matins d’allégresse ;
Tel un chercheur d’or à la renverse, je cherche
Pour puiser mes rimes dans le fond de tes yeux
Quiconque n’a eu de cesse, oser s’accorder
Aux sons sans doute de cordes de violons,
Caresse de mon corps en détresse, peur démodée,
Et remettre à jour des expériences oublier.
D’un air romantique, et de chants à tue-tête,
De dire qu’il n’est plus beau, que de roses offertes
Ignorer le passé, et se remettre en tête
Des textes de sémantique à l’allure discrète.
Somme toutes apparent, je t’aime à l’évidence,
Un Amour caché tel, des poutres sous les toits,
Lydie sans sillon perd aussitĂ´t patience,
Pour ses autre hommes, aussi sorciers que moi.
Sentiment démolis, je vois passer les rames
Des bateaux qu’on voit voler, les soirs de pluies d’étoiles ;
Et nos rideaux se dévoiler, soudain si fort,
Toute voile dehors, une fois encore. Lydie s’endort.
Lydie s’assis souvent, ne sachant que penser
Met l’accent sur l'amour, pour mieux le ressentir
Inscrit sournoisement, symphonie nouvelle,
Ses scriptes synthétiques au genre éternel.
D’un poème réciter, de frissons dans le dos,
Si ainsi doute subsiste, je dédie ces mots,
A ces filles que nulles ne sont censées connaître,
A tout ses corps insouciant prêt à disparaître.
De trace Ă©crite, repassons au crayon gris,
Ces mélodies dansantes par des poètes qui tardent
Qui garde leurs mensonges et qui songent par mégarde
Sous des printemps tumultueux où l’Amour fleurit.
Mis à mal par le reflet d’un songe trouvant sa pareille
Dans l’essence des fleurs du mal, digne d’un Baudelaire,
J’inscris sous d’autres cieux, mille autres merveilles,
Semblable au petit prince qui marche solitaire.
Juste toi et moi, pour un peu moins de suspens,
Ensemble, connaissant l’issue des joies des sens,
Tel ce triste écrit de pleurs, un joli poème,
A l’allure simplissime d’un je t’aime bien gardé,
Invité surprise, un ange au rendez-vous,
Merci d’être comme tu es, ma belle,
Et aimer sans savoir où on va…
Ainsi, ma colombe,
Te montrer comme un symbole que l’on peut aimer
Et écrire à sa préférée si simplement du monde…
Jonathan
----------------
http://jonathandco.blogspot.com/