Les interdits

Derrière les barreaux de mes interdits
Pliée en deux je subis mes sanctions
Défense de laisser mon cœur hurler sa peine
Inhibition des défoulements en scène
Se taire ne rien dire tout supporter
Sentir le déchirement de son sang
Et le colmater douloureusement d’encens
Etouffer son éruption dans ses entrailles
Courber l’échine soumise à ses murailles
Par le jet d’une source glacée
Par la torpeur des ailes cassées
Et tout se calme en apparence
La volonté se plie à sa géhenne et grince
Cela n’empêcherait pas la terre de tourner
Un cœur meurtri est un cas particulier
Les autres n’ont pas besoin de savoir
Leur peine leur suffit en étouffoir.

Ce poème demontre bien ta souffrance. Quelle tristesse! Et nous on compatis.

des mots laissant échapper une souffrance , saches que ici tu n'es pas seule courage

Vous êtes toujours le premier à lire mes poémes .

Salut Candide
Joli pseudo bien choisi pour une poétesse qui dit l'interdit,l'étouffée pensée,la larme séchée dans l"orbite,la peine pulvérisée au moulin internes,la bonne poésie qui échappe à toutes les incarcérations phisiques, morales, psychiques ,sociales;une poésie vive ,écrite de son sang et bien légitime contre le silence complice!
Merci
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Tu nous fais part d'une révolte étouffée. Ton texte judicieux est très touchant, et j'aime beaucoup tes expressions telles que :
"les barreaux de mes interdits, le colmater douloureusement d'encens...". Notre imagination travaille sans peine pour percevoir ta douleur.
Merci pour ce partage et beaucoup de courage à toi.

je te remercie pour tes paroles qui me vont droit au coeur . Je pense que nous savons parfaitement de quoi nous parlons toi, et moi. Amitié .

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MB CANDIDE

une douleur étouffée dans le silence à force de subir trop d'interdits bravo une pensée percutante pour une poésie fort prometteuse

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