Quand une poigne gigantesque
Presse le soleil couchant
Et que le sang du soir
Coule sur la mer.
Quand l'oiseau rentre son bec
Dans ses plumes ébouriffées
Et que la nuit attend
Déjà offerte
Je vois se projeter
Les temps perdus
Où la conscience et l'oeil
Se sont entendus
Pour ne pas vivre
Les instants, les paroles, les sourires
Pour ne pas arrêter
Les "maintenant"
Qui auraient marqué mon souvenir...
Lorsque le sang du soir
Coule sur la mer,
A genoux dans les flots
Je pleure les visages éphémères
Que je n'ai pas saisis.

Ecureuil.( A ceux qui ont failli mourir)

un tres beau texte pour ceux qui sont passés près de la mort

Vivons avec force et passion tous nos "maintenant"!...
J'ai beaucoup aimé ton poème sur ce temps qui passe, sur tous "ces visages éphèmères que l'on n'a pas saisis!"

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MON BLOG:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

Un poême superbe et plein de profondeur !

Sandrine

beau texte profond avec des mots qui touchent
j'ai aimé te lire
amitiés
brigitte

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Ce qui compte ce n'est pas ce que l'on donne , mais l'amour avec lequel on donne . ( Mére Térésa )

J'adore ta façon de parler du coucher de soleil. Chaque jour apporte sa part de beauté, de joies et de peines et nous avons tous une vie éphémère.
adn

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une lecture touchante

bienvenue à toi

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