Plume de platine Inscrit le: 21/11/2005 De: Valenciennes dans le grand nord Envois: 2091 |
les sept merveilles du monde Il était une fois , il y a très longtemps, en plein cœur de l'Irak, un roi en son palais, qui offrit à sa belle, cadeau époustouflant, pour qu'elle ne pleure plus, son pays bien aimé. Telle, la végétation, des montagnes de la Perse, il bâtit des jardins , au cœur de Babylone merveilles suspendues, d'une beauté qui renverse, un amour infini, que jamais rien n'étonne.
Nous voici en Turquie, dans la ville d'Ephése, admirer un endroit, qui fut des plus sacrés, de l'histoire merveilleuse, dans la craie et la glaise, Artémis a son temple, d'une grande beauté. Aux milles pavés d'or, ses colonnes ioniques, semblant percer le ciel pour atteindre les dieux, ornés sur sa façade, de scènes mythologiques, demeure d'une diane, détruite par le feu.
Toi la sœur de Mausole, au cœur de la Turquie, pour l' ultime demeure de ton défunt mari, Sathyos, Phythéos, de leurs mains de génies, bâtirent un sanctuaire, pour satrape de carie. Mais l'œuvre veut du temps, pour qu'il laisse une trace, incrustant dans l'histoire, les pierres d'Halicarnasse.
Ils édifièrent un jour, pour toi dieu du soleil une statue de bronze se perdant dans les nues A l'image d'Hélios, un géant sans pareil, Apollon gigantesque, superbe et dévêtu. Mais la terre en colère, d'un sursaut infernal, te brisa le genoux, t'obligeant a céder, Colosse glorieux, c'est là l'issue fatale, et Rhodes en fut témoin, quand tu t'es effondré.
Sur l'ile de Pharaos, d'où est issu ton nom, tu te dresses grand et fier, dominant l'océan, enfant du grand Sostrate, tu avais la mission, de protéger les hommes, par ta lueur, guidant. Toi qui régna en maitre, au port d'Alexandrie, tu restes le plus connu, des antiques monuments. ta lumière s'est éteinte, quand la terre en furie, déversa sur le sol, ton corps de marbre blanc.
Dans un temple situé, dans la vieille Olympie, un sculpteur Athénien, avait eu pour mission, d'édifier la statue, d'un très beau dieu, assis, en matériaux précieux, de Zeus portant le nom. De son corps opalin, de ses longs cheveux d'or, juché sur un grand trône, tout d'ivoire et d'ébène, cœur de Constantinople, quand le soleil s'endort, grandeur évanouie, quand brûla son domaine.
Elles sont seules survivantes, aux portes de Guizeh, époustouflante empreinte, d'un peuple hors du commun, incroyables tombeaux, abris d'éternité, refuges fabuleux, protégeant leurs défunts. Monuments funéraires, demeurant aujourd'hui, blessés et profanés, par les hommes cupides, arrachant sans pitié, trésors et pierreries elles résitent belles et fières, les grandes pyramides.
Corine L Summertime le 6 avril 2004
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