Grâce à toi je franchis les barrières du monde
Vers un ailleurs mythique aux séduisantes plages
Toi seule m'a permis ces fastueux voyages,
Lumière de mes nuits, mystérieuse Joconde
Resplendissent pour toi les rayons du soleil,
Te recherchent ardemment les errants voyageurs
Car tu es l'oasis de leurs sombres humeurs
Altérées de lourdes ténèbres sans sommeil
Rien n'égalera l'ombre de la beauté
Là où tu nous entraînes avec allégresse,
Nous qui te suivons, indomptable princesse
Tu es le grâal désiré, si convoité,
Pour toi nous voudrions abolir les mirages,
Poètes assoiffés des extases volages...
Lchabry
(qui ne connaissait pas encore à l'époque certaines règles de prosodie dont l'alternance rimes masculines/féminines - mais tant pis, corrigé ce texte lui parlait moins...)