De ma fenêtre je vois
Le soleil tout là-haut.
Tout en bas je vois des fleurs,
Leurs éclats, leurs couleurs
Et le lent ruisseau de tes larmes
Qui serpente dans la prairie.

Dans le ciel bleu, ton regard,
Caché par des nuages.

De ma fenêtre j'entends frissonner les arbres
Sous ton souffle exténué de sanglots.
De ma fenêtre j'entends dans le lointain
Le triste tintement de ton coeur
Au clocher d'une vieille église.

De ma fenêtre je subodore ton parfum
Emporté à tire d'aile dans le sillage du temps
Passé.
De ma fenêtre je hume encore un peu une essence
Evanescente...

De ma fenêtre je savoure ce rien qui fond doucement dans ma bouche.
De ma fenêtre je goûte encore des douceurs
Dont le sel ne nous est plus connu
De ma fenêtre je sens ta joue flotter contre la mienne
De ma fenêtre je tente de palper ce qui m'échappe
Mais je ne puis.

De ma fenêtre j'agrippe alors ton absence, l'amène à moi
En deux battants grinçants
Afin qu'elle cache les fleurs
Leurs éclats, leurs couleurs
Jusqu'à ce qu'elle efface la prairie, le ciel
Et le soleil.

Ecureuil
(Honnêtes prépositions)

Un tres beau poême plein d embruns nostalgiques !
Il est vrai que d une fenêtre , l on voit mille choses qui font
s amener mille souvenirs .

Sandrine

Ceci ressemble bien à un cri de douleur,un cri d'amour perdu.trés bel écrit.Bravo!


Amitiés,
nat,

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La plume est la langue de l'âme.
[Miguel de Cervantès)

un tres beau texte

Bravo écueuil ,un formidable écrit!!Ta plume me rappelle celle d 'un ancien membre du site