Eole avait un fils au doux tempérament
Qui jamais ne soufflait avec rage ou violence
C’était un vent léger porté à l’indolence
Les marins qu’il poussait avançaient en ramant !
Son bonheur consistait Ă caresser les cimes
A faire un friselis sur les eaux des Ă©tangs.
Soulevant lentement les feuilles et mettant
Un temps incomparable à descendre aux abîmes.
Or un jour cependant, voyant une mortelle,
Zéphyr fou amoureux tout soudain s’emporta.
Le découvrant ainsi Eole l’exhorta
A conserver toujours une ardeur si nouvelle.
A partir de ce jour pourtant il dépérit
Son souffle soulevait avec peine une plume
Dans sa forge, Vulcain tapait sur son enclume
En cherchant un remède afin qu’il soit guéri.
Son père qui priait, répétant une antienne,
Lui demande soudain : « Pour que tu sois heureux
Que faut-il mon enfant ? » Lui répond, langoureux :
« Je veux faire la bise à la belle Eolienne».
Et Zéphyr fit tourner la tête d’Eolienne
Lui donnant des baisers, en veux tu en voilĂ .
Si je suis au courant, c’est depuis ce jour lĂ
Que la belle Adeline attend qu’il lui revienne !!!
adn 07.10.07
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