la lettre

La nuit engloutit sa chambre traversa ses dimensions et enveloppa ses yeux de ténèbres .
Le monde bougeait au delà de sa fenêtre , un monde de nuit , de mystère absolue où s’affrontent les bonheurs et malheurs d’un jour achevé auquel s’attache ses gens naïfs et ignorants , ne veulent guère l’oublier ou l’abandonner des mains , croyant ainsi maintenir le temps.
Un univers de vie terne sur les bords de la mort qui se répète chaque soir et qu’ils croient un simple répit des soupirs ou un soulagement des peines , qui recommencent avec chaque aurore et reviennent avec chaque nouveau soleil . La nuit qui fond à travers les parois, fait battre l’écho des rêves dans les cœurs des désespèrés et le heurte aux yeux des tranquilles serins qui ont suffisamment de réalité pour croire au rêve.
Un tableau magique d’astres flottants se présenta devant elle l’engourdis de majesté nocturne ses joues roses ses yeux limpides et la fraîcheur de son teint se confondaient avec la douce mélancolie qui la saisissait avec chaque souffle d’air, comme si elle regrettait de respirer.
Des remords infinis la parcouraient depuis quelques mois lui faisaient perdre le goût de la vie et tuaient sa beauté de larmes.
Elle valait bien ses 22 ans, une jeune femme séduisante, quoique d’un charme froid et d’un regard grave et concontré ses cheveux étaient noirs et ses lèvres vermeilles, sa peau blancheur de lait était traversée par son parfum de fleurs. La transparence fluide de la nuit reflétait sa beauté et sa respiration rythmée . Chaque soir une nouvelle sensation l’emplissait une sensation de calme et de paix intérieur. Contrairement aux gens qui voient dans la nuit un espace de vacarme et de saisissables cris de joie inavoué.
Ces moments de solitude apaisaient la rage qui la rongeait et lui redonnaient de nouveau une lueur d’espoir.
Orpheline depuis deux ans elle vivait avec son unique sœur quoique leur union était faible leur relations pas très forte pour leur permettre de combattre l’une pour l’autre ou de s’attacher l’une à l’autre , tel deux êtres unis sous le même sort et la même effroyable destinée qu’est la perte des parents . Mais la grande sœur résistait plus qu’elle ne pouvait , et croyait offrir plus qu’elle ne devait , elle partit un jour ne laissant derrière elle qu’une lettre et une tempête de vide balayant les recoins de l’abondon .

la suit trés prochainement.

Ta lettre éveille l'intérêt du lecteur qui s'attache au personnage dans l'attente d'une suite révélatrice.
HONORE

Bravo et merci pour cette émouvante lecture !

Sandrine

bravo Amal je viens de lire ta nouvelle et j'ai vraiment apprécie l'excellent niveau de ta narration vu ton âge tes parents doivent être fiers de toi continue de nous émerveiller

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