J’ai, après tant d’années, comme une nostalgie
Des bals où nous allions parfois entre copains,
Du paso, du tango, surtout de la magie
Du jazz New-Orléans que nous dansions sans fin.
Nous avions découvert alors Sidney Bechet
Et puis de Louis Armstrong la trompette et la voix,
Claude Luther ainsi que son fameux quintet
Enchantaient nos soirées et ils étaient nos rois.
Nous vibrions ensemble au son des clarinettes
Et leur rythme endiablé nous emportait souvent.
Pour nous il n’y avait jamais un jour de fête
Sans que nous écoutions ces instruments à vent .
Eh bien, l’âge venu j’aime toujours autant
La trompette Dixie qui charmait ma jeunesse.
Si je ne danse plus, il m’arrive pourtant
De l’écouter encore et avec allégresse.
Alors, mon cher Raymond, quel plaisir ce serait
Si prenant l’instrument qui sur ta cheminée
Trône depuis toujours tu pouvais l’emboucher
Et sa voix, par le Net, serait acheminée.
Je te verrais heureux comme au temps de ta gloire
Quand routes et chemins alors tu parcourais.
C’est à ces moments là , ami, que je veux boire,
Avec modération ! Enfin ? Tu me connais !
Adn 06.10.07
----------------
Le Maroc à quatre mains . Recueil peintures de Micam et poèmes d'Adn.
Couleurs et mots en osmose. Recueil peintures Micam et poèmes d'Adn.
Connivences. Recueil peintures de Micam et poèmes d'ADN.
AXELLE AUTOMNE, HIVER roman par Micam (mon ...