Tu n’es qu’une herbe
Une plante qui s’étale
Grasse et indolente
Gorgée de vie
Jusqu’à l’exubérance
Tu es cet entrelacs marin
Qui en toutes saisons
Peint le rire des oiseaux
Et la griffe des marées
Sous sa folle toison
Tu es cette divine moisson
Bercée à contretemps
Au creux des vagues
Par les cris des oiseaux
Et les chants de la mer
Tu es cette chevelure insoumise
A l’odeur entêtante
Et au goût si âcre
Qui flotte entre deux eaux
Et se dérobe sous la main
Tu es l’algue verte
Plante d’éternité
Portée par l’infini marin.
Krisi
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Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie, c'est le mystère des choses !
(Frederico GARCĂŤA LORCA)