Terrible hirondelle.
Par la route des airs que tu dois bien connaître,
Va-t-en pauvre hirondelle au pays du printemps
Retrouver ton amour, un amour qui t’attend,
Loin du froid, loin de moi, dans un bonheur renaître.
L’automne morne avance à un pas de géant
Et mon soleil est mort noyé dans des ténèbres.
Va-t-en pauvre hirondelle à cette heure funèbre
Et laisse-moi seul vivre au fond de ton néant.
Je t’aimerai de loin car tu seras ma déesse
Et te prierai les matins de ferventes façons
En lisant un verset fait d’amour et d’ivresse,
Un refrain que j’emprunte à nos tendres chansons.
Le vent t’emportera ô terrible hirondelle
LÃ -bas, sans moi, parmi, roses, lis et lilas.
Mon cœur palpitera au rythme de tes ailes
Brune hirondelle qui me rappelle Leila.
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Ecrire c'est dire silencieusement à ceux qui veulent vous entendre, au mieux vous écouter.