SANTORIN :

En sortant du bateau
Sur le débarcadère
Il n’y a que poussière,
Des bâtiments très laids,
Des touristes entassés,
Des cars et des autos.
Tout est laideur ici
Qu’il me reprend l’envie
De très vite repartir,
Et vers Paros m’enfuir.
Mais j’ai levé la tête,
Découvrant la paroi,
Me disant que ma foi
Faut pas que je sois bête.
J’ai donc pris la navette
Pour monter au sommet,
Puis traverser Tera.
Surtout pas s’arrêter,
C’est trop vulgaire par là,
Mais encore je m’inquiète,
Que vais-je trouver là haut.
Le soleil est bien bas
Quand j’entre à Chromata,
Le choc est si violent
Tant le spectacle est beau,
Mais beau est décevant
Je ne trouve pas de mots,
On touche là au Divin
Je ne regrette plus rien
La roche, le ciel et l’eau
Sont ici l’œuvre parfaite
D’un talentueux esthète,
D’un très grand architecte
Qu’on appelle Dieu…peut être.

Santorin septembre 2007

Je suis heureux de voir que ton moral a l'air de remonter un peu cher ami. L'autre jour ce n'était visiblement pas le cas bien que tu sois à Santorin déjà !
adn

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Santorin t'a vraiment inspiré semble-t-il car tu exprime très bien ton passage d'une première déception vers un enthousiasme déifié !
HONORE