Comme une pomme de pin ....
Comme une pomme de pin
Qui a perdu ses pignons
Tombée à terre, inutile,
Mon cœur n’est plus galopin,
Enrhumé et tout grognon,
Par peine qui le mutile.
A trop avoir de chagrin,
Chaque jour semble de plomb,
Et le néant se profile.
Tristesse moudre le grain
Ne peut pas durer trop long
Sans que force se défile.
Gravant sur un parchemin
Larmes venant à foison,
À parole qui mutile,
J’essaie de tracer chemin
Emmenant ma cargaison
De souffrances infertiles.
Pour fuir le cruel venin,
Souhaite la mort, Pardon,
Et la paix qu’elle distille.
Plus de réveil le matin,
Et oubliés les chardons
D’amitié par trop hostile.
Le 15 septembre2007
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)