Sombre cavalier du vent
J’ai marché longtemps mes pieds foulants,
Les feuillages rougeoyants d’un été sanglant.
Moi et l’automne ne formions qu’une douleur.
Se tenant seule et frissonnante
Comme les feuilles dans le vent,
Ma pâle silhouette éthérée,
Ressentait ta présence dans son essence.
J’ai toujours cru en cet instant,
Ou tes grandes ailes teintées de noire
Viennent m’envelopper comme le soir.
Berce moi sombre cavalier du vent,
Insuffle-moi ton obscure chaleur,
Sois mon ange protecteur.
Tandis que le crépuscule envahit le ciel,
Les feuilles saignent, mon visage de larmes se baigne,
Et je reste…
Emilie.K
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