J’ai souvenir d’un mois de nos grandes vacances
Un mois d’août merveilleux et que l’on attendait
Avec grande impatience et longtemps à l’avance
Car avec nos cousins tous on se retrouvait.
Vingt cousins rassemblés pour vivre à la campagne
Un mois, sans grand confort, mais pourtant si heureux.
Le cidre du fermier nous semblait du champagne
Et du panorama nous étions amoureux.
J’étais dans les « petits » et nous nous amusions
A faire une cabane avec de la fougère.
Dans le verger voisin nous faisions provision
De fruits à moitié mûrs ou même souvent verts.
Les « grands » nous fabriquaient des arcs en coudrier
Et pour faire une flèche on prenait du bambou
Les poules de la ferme alors nous fournissaient
Des plumes qu’on taillait et qu’on collait au bout.
Les jours passaient ainsi trop vite assurément.
Quand nos pères venaient pour fêter le quinze août
Je ressentais au cœur un petit pincement:
Si peu de jours encore et puis ce serait tout.
Il faudrait repartir sans cousins ni cousines
Et attendre longtemps pour vivre une autre fois
Les fous rires durant les repas en cuisine
Malgré les grognements d’un cousin rabat-joie.
Mais la propriété était à ma grand mère.
Un jour elle mourut. Un oncle en hérita.
Finis les mois d’été passés à « L’Inardière ».
Et parmi les cousins plus d’un les regretta.
J’ai de beaux souvenirs des vacances bénies
Que nous passions ensemble et en toute innocence,
J’ai, en y repensant, la douce nostalgie
De mes jeunes années et de ma tendre enfance.
adn 13.09.07
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