Une note assourdie, moduléee qui s'étale,
Des giffles martelées sur les roches blessées
Et la brise-tendresse en légères rafales
Qui caresse mon front de fragances salées.

Même si les ténèbres règnent sur son empire,
Même s'il n'y a plus d'étoiles dans le ciel,
Je la sens exister et tout mon corps respire
Son exhalaison forte et son goût éternel.

Je resterai sans fin, assise à la fenêtre
De mes yeux grands ouverts repoussant le sommeil
Pour la voir, au matin, peu à peu, apparaître,
Cette mer nue, offerte attendant le soleil.

marcele

même si elle t'est invisible , moi je la vois bien dans ton beau poème, et elle t'inspire beaucoup. j'ai la chance d'habiter tout près de la mer, si tu visites la tunisie, viens me voir, nous y passerons des nuits à écrire des poèmes.

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les hommes perdent leur santé pour faire de l'argent, puis perdent leur argent pour récupérer leur santé, finalement ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.

un beau texte , quand j'etais en vacances j'aimais bien la nuit entendre le bruit de la mer meme si je la voyais pas

Qu on la voit avec les yeux visibles ou bien avec les yeux de l âme , la mer inspire par ses mysteres et sa profondeur d azur .
Quel beau poême !

Sandrine

merci, mes amis de plume,
marcele