Elle aimerait bercer un fils contre son cœur
Mais l’amère Nature en décide autrement.
Et elle ne sera jamais cette maman
Qui au fruit de son sein apporte le bonheur.
Elle aimerait chérir un enfant de sa chair
Mais la Nature ingrate a posé son veto.
Chaque mois l’en persuade, elle pleure aussitôt
La grossesse espérée et qui lui est si chère.
Alors quand elle entend parler d’infanticide
Ses entrailles se tordent et son cœur bat trop fort.
Rien ne lui donnera le moindre réconfort
Elle ressent son sein mordu par un acide.
Comment donc voulez vous que puisse pardonner
Un tel acte, la femme en attente d’enfant ?
Son âme révulsée et son cœur palpitant
Crient « plutôt que tuer il fallait le donner ».
Bien sûr nul ne saura ce qui peut motiver
Si ce n’est la folie ou un grand désespoir
Ce geste meurtrier. Et qui pourra savoir
Comment le bras armé a pu être activé.
Oh je plains de tout coeur d’assises le juré
Qui devra décider en ses conscience et âme
De la peine encourue par l’auteur de ce drame
Je le plains de tout cœur, je puis vous le jurer.
Adn 30.08.07
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