LENTEUR :


Moi qui courais partout
Comme un fou, dératé,
Des confins du Tibet
Aux sentiers du Poitou.
Moi qui courais partout
Sans jamais regarder,
Sans savoir contempler
La beauté qui est là,
Que je ne voyais pas.
Moi qui courais partout
D’hôpital en clinique,
De patient cachectique
A vieillard épuisé
Ou enfant opéré.
Moi qui courais partout
De théâtre, en ciné,
De galerie, en musée,
De boutique, en resto,
Et de bar, en bistrot.
Moi qui courais partout
Assis dans ma voiture,
Roulant à toute allure,
En étant le premier
Toujours à démarrer.
Moi qui courais partout,
Un jour je suis parti
Très loin à Tahiti,
Peut être avais je compris
L’idiotie de ma vie.
Moi qui courais partout,
A Rangi j’ai appris
Qu’il fallait s’arrêter,
Et ralentir sa vie
Pour bien mieux l’apprécier.
Moi qui courais partout,
Je prends le temps pour tout,
Et surtout je « m’en fout »,
Je gagne tellement de temps
En allant lentement.

Avenue Foch
30/08/2006

Un grand poême et qui prouve que la trop grande rapidité dans la vie
fait passer a côté de merveilleuses choses !

Sandrine

un beau texte , c est vrai que la vie maintenant fais que nous passons a coté de certaines choses , on est toujours ha hu ha hu

tu prends le temps de deguster la vie...

J'aurais bien besoin d'en prendre de la graine. Je suis toujours pressé !
Amicement.
alain

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tu bien raison de ralentir sinon tu passe à cotés de beaucoup de choses

J'aime beaucoup la force dans tes mots !!!

Image très réussi pour exprimer les temps modernes et le manque de pause pour faire le point. On ressent la rapidité dans ce texte, J'ai beaucoup aimé.

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FORUM CITATIONS:
Je remercie Roky qui a créé cette vidéo où défilent les citations des gagnants mises en page.
http://img532.imageshack.us/my.php?image=nouveaumuvee001ti2.flv

Napoléon conseilla un jour ses soldats avant d'entrer en guerre: allez y lentement, nous sommes préssés!!!!! ça laisse à réfléchir, mais je vois que tu as découvert que vivre c'est déguster sa vie à son aise et prendre son temps de savourer ses jours, tu as encore tout le temps.
en plus c'est bien imagé, bravo.

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les hommes perdent leur santé pour faire de l'argent, puis perdent leur argent pour récupérer leur santé, finalement ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.