Vingt-deux heures trente-sept à l’horloge de la vie
Vingt-deux heures trente-sept minutées par l’ennui.
Quelques larmes s’écoulent sur les os de mon corps
Quand le fouet s’abat sur mon cœur qui dort.

Vingt-deux heures trente-sept quand les vers surgissent
D’un passé irréel d’où mille mots rugissent.
Et quand l’heure de dormir s’approche de mes yeux
Le sommeil s’évade au royaume vénéneux.

Alors les temps suivants, mes yeux clos divertissent
Mon âme jusqu’à l’instant où se perdent les vices.
Et la flamme éveillée, l’esprit gris je survole
Des plaines désertées de joies jadis folles.

Notre terre étant ronde en survolant longtemps
Viendra le bel instant qui ravivera le Paon
Et ses belles couleurs. Vingt-deux heures trente-sept
Mon âme et mon esprit chantonnent à tue-tête.

Esteban.

Un poème à la fois touchant et triste...

J'ai beaucoup aimé.

un joli poème triste mais avec une pointe d'espoir

C'est très beau et l'espoir renaît. C'est le cycle de la vie! Par moment un paon aux mille couleurs, par moment 22h37.

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Sólo es posible avanzar cuando se mira lejos - José Ortega y Gasset
(on ne peut avancer qu'en regardant loin)

salut esteban j'aime tes poèmes.
a quand les prochains?

Des réflexions bien chronometrées .

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MB CANDIDE