"Personne n'a vécu dans le passé,
Personne ne vivra dans le futur,
Le présent est le mode de toute vie."
Arthur Schopenhauer
Quatre heures du matin, je suis éveillée, je tourne je vire dans mon lit, impossible de trouver le sommeil. Les mots, les pensées m 'empêchent d'y replonger, un retour vers le passé. La lumière de la pendule m'invite à me lever.
Mon époux dort paisiblement, silencieusement je soulève la couette épaisse, la fraîcheur me saisie... il doit faire douze degrès tout au plus dans la chambre. Je ne supporte pas de dormir la fenêtre fermée, j'ai l'impression de suffoquer. J'aime sentir l'air frais sur mon visage, depuis que je suis enfant. Du lit encore tiède, je sors dicrètement en enfilant rapidement ma robe de chambre sans l'éveiller.
Dans la cuisine mon chien Titeuf m'accueille, la queue frétillante. Adorable petit chien de compagnie son intelligence est surprenante, il est loin d'être bête. C'est un très bon chien degarde. Avec quelques biscuits, je fais chaufffé une tasse fumante de café. Titeuf n'oublie pas de quémander sa part de gâteau. Dehors il fait froid ce matin, je le sors quelques instants dans le jardin, la pelouse est gelée. Il ne demande pas son reste ses besoins terminés, rapidement il rentre se mettre au chaud, s'installe sur le tapis du salon et se met en boule pour terminé sa nuit. Je le regarde attendri, heureuse qu'il soit bien.
Me voilà prête à pianoter sur mon ordinateur (mon déversoir).
Sur mon bloc, j' évacue mes souvenirs, mes soucis. Ils sont nombreux, du plus sombre auplus lumineux. Comme est fait la vie, des matins pluvieux, des matins joyeux.
- Par ou vais-je commencer ? Tout cela n'est pas facile, mais l'essentiel est d'y arriver, pour continuer à vivre.
"Notre existence est l'addition de journées
Qui s'appellent toutes "aujourd'hui..."
Une seule journée s'appelle "demain",
Celle que nous ne connaîtrons pas."
Armand Salacrou
Les plus sombres de mes souvenirs rencontrés dans ma vie, c'est la cassure de deux êtres chers, je les ai adoré et et je les aime plus que tout. On ne peut imaginer un seul instant que le néant puisse vous atteindre, et pourtant. . .
Cet amour grandit et continue au-delà de l'inconnu, ils ne sont plus là près de nous. Comment se douter un seul instant que le sort s'archarnerait encore, j 'étais face à cette triste réalité que je devais surmonter. La phrase que tout le monde connaît "cela n'arrive pas qu'aux autres" elle est véridique dans tous les sens du terme.
Les jours les plus lumineux sont tous ces instants construitent dans ma vie de femme et de mère. Des rire et des joies incontestables ont jalonné mon existence. Un grand espace d'amour maternelle, je la croyais jusque là préserver d'un mauvais dessein. J'aurai aimer garder uniquement les bons moments. On sait depuis toujours, les mauvais existent et ils font partis intégrantes de notre vie, ils ne vont pas l'un sans l'autre. En prenant conscience de la réalité, ils nous font avancés malgré nous. Au premier abord, nous ne pouvons soupçonner la vérité. Elle peut nous faire mal.
Le positif est lié à la lumière, et au jour, le négatif est lié à la nuit, aux ténébres. Une richesse dont on doit prendre conscience au fur et à mesure du temps qui passe.Ce temps et ses instants qui nous échappe sans cesse entre nos doigts. Nous voudrions parfois pouvoir l'arrêter, pour en profiter pleinement, surtout dans les moments heureux. Suspendre le temps du bonheur fugace, quand il vient frapper à notre porte, l'attrapper, l'enfermer pour toujours en soi. Le présent est indéniablement le plus important, demain se pourvoira à lui-même.
Dans notre existence, à un moment donner il faut savoir se poser, s'arrêter faire le bilan de notre vécu. Faire le tri, ranger ses tiroirs dans sa mémoire, pour être sereine et vivre bien. Oh ! il ne s'agit pas de faire le ménage chez soi, mais plutôt de le faire dans sa propre conscience. Cet état chose, je l'ai apprise en lisant beaucoup, mes choix se sont portés sur la philosophie. Au départ, je pensais, "tu as tort de lire ses ouvrages, ils ne t'apporteront rien"... C'est une erreur, ils ont été révélateur. Sans ce travail, j'aurai perdu pieds, grâce à ma ténacité j'y suis arrivée. Croire en la vie, c'est avec elle, j'ai pu comprendre mon histoire. Certains personnes peuvent prétendre "c'est ennuyeux".
En parcourant ma lecture vous comprendrez que vous pouvez le faire vous aussi, à la recherche du monde intérieur, elle m'a fait beaucoup de bien croyez-moi !Ce long travail peut prendre parfois des années. Par mon expérience personnelle, j'ai appris à me remettre en question, en consolidant le mince fil de ma vie. J'ai repris espoir en elle, en acceptant mon passé.
Le destin ne se déroule pas toujours comme nous le souhaitons. Un sentiment frustrant peut naître, elle survole ma conscience. Les êtres chers ont partagé mon existence, chaque jour ils m'accompagnent, non plus avec tristesse mais avec fierté et bonheur. Offrir, donner tout ce qui était en mon coeur, les êtres que j'aime pour qu'ils soient heureux et reçoivent du bonheur. A l'heure actuelle dans notre société, être sûr à cent pour cent cela n'existe pas ou alors celui qui en est convaincu engendre un pure sentiment de vanité.
Il nous manque dans notre rôle d'être humain... la perfection. Cela n'existe pas et puis seul le résultat compte.
On aime, on élève ses enfants avec amour, en leur donnant des bases et des valeurs solides.Plus tard c'est eux qui les manipulent soient à bonne escient, soit à mauvais escient.
Ils font leur propre choix. A vingt ans, Ils se retrouvent dans le monde des adultes, ils se construisent et fièrement il pense tout connaître. Mais très vite les épreuves de la vie, les rattrapent, ils peuvent s'en sortir haut la main, ou bien sombrer et sortir du chemin qui a été construit pour eux. De cela personne n'y peut rien, chacun fait l'apprentissage de son propre chemin.
"La solitude n'est possible que très jeune,
Quand on a devant soi tous ses rêves,
Ou très vieux, avec derrière soi,
tous ses souvenirs."
Henri de Régnier
Parlons-en de la traversé du désert, je l'ai connu et parcouru, avec comme je le disais au début des joies et des peines. Chacun sur terre rencontre un jour ou l'autre son lot de souffrance, la vie est ainsi faite et personne n'y peut rien. Une expression connue nous invite à la réflexion "Aujourd'hui, tu as mangé ton pain blanc, demain tu mangeras ton pain noir" cela est valable pour tous. Personnes n'aient épargné. Mais il arrive que ce soit l'inverse qui arrive" Aujourd'hui, tu as mangé ton pain noir, demain tu mangeras ton pain blanc".
Il y a des pains noirs lourds à digérer dans notre âme dans notre corps engendrant la maladie. Le pain blanc sera peut être meilleur en attendant je l'espère. Comme pour beaucoup de personnes, cela n'a pas été facile tous les jours. Mais par amour je me suis accrochée à ceux que j'aime à ceux qui restent. J'ai toujours voulu le meilleur pour eux. Quelque part on pense avoir réussi, encore aujourd'hui, je continue à combattre les épreuves. Des exemples probants sont inscrites dans les livres d'histoires vécus."
On dit qu'il faut toujours penser à pire que soit, c'est ce que j'ai fait en pensant à mon vécu".
Tous ces gens qui ont souffert le martyr, je fais référence au livre de "Au nom de tout les miens" de Martin Gray, et aussi je pense aux enfants qui sont décédés du sida et du cancer. Je suis admirative par leur courage. Les parents assument ce lourd chagrin dans le silence, le recueillement. Ils nous donnent une grande leçon de vie, celui de relever la tête dignement, en assumant leurs taches quotidiennes.
Taire le silence, leur absence, il me broie les entrailles. En cet instant, il fait sortir ma colère, mon impuissance aux recueillements. Je recule l'échéance, en me disant, le jour viendra ou je resterai confiner chez moi, je pleurerai enfin tout mon soûl. Une force intérieur m'oblige à aller toujours de l'avant pour les autres. La dignité et le respect de leur volonté, une fois mon travail achevé, je me laisserai aller vers le destin.
Est-ce bien, est-ce mal l'avenir me le dira peut être !
Pour le moment j'ai beaucoup de travail, peu de temps pour moi. Ma traversé, c'est celui d'accomplir et de parcourir, tout ce monde inconnu, le monde de l'écriture, je ne le maîtrise pas parfaitement. Alors je fonce, je souhaite qu'un jour, il en découle des jours heureux pour ceux qui m'entourent.
Dans cette traversée du désert, j'ai eu soif (de vérité), j'ai eu faim (d'amour), je n'attends pas de retour, l'important c'est que l'on saisisse le message "sur cette terre nous ne sommes que de passage, alors construisons dans notre âme ses valeurs sûres, celle de construire une humanité responsable, en acte juste et en pensée véritable".
Arlette PHILBOIS
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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires. 
