Devrai-je encor subir vos jolis compliments
Dont vous vous lasserez quand vous me connaîtrez ?
Je n’écris que très peu. Me manque l’ « aliment »
Qui pousse mon stylo sur le papier feutré :
L’extase des lecteurs à chacun de mes mots,
Leur générosité dans l’amour pour mes vers…
Comment ? J’en fais de trop ? Pourquoi « Vilain marmot ! » ?
….Jamais je n’ai vécu tant et tant de revers !
A peine débarqué vous m’aimez déjà moins…
Vous aurais-je saoulé dès ma première strophe ?
En serai-je réduit à rester dans mon coin ?
A ne plus me montrer sans ouïr l’apostrophe
De quelque rimailleur jaloux de mon talent ?
Allons ! Allons ! Voyons ! Je suis un plaisantin
Et n’ai d’autre ambition, dans mes pires élans
Que de vous côtoyer dès mes petits matins.
J’aime le calembour, la poésie légère,
Je suis un gai poète et luron à la fois.
Bienvenue à vous tous sur mon coin d’étagère
Où j’attends vos bons mots. La place y est de choix !
Dites-moi vos amours, vos chagrins, vos sanglots,
Je les décorerai d’étoiles, de grelots,
Et si par quelque hasard l’un de vous m’enguirlande
Je mettrai sur vos peurs la plus belle guirlande,
Saupoudrerai d’humour les feuilles de votre arbre,
Tant il est vrai, ma foi, que je ne suis de marbre !
Dessinez-moi le rire et la joie de chaque heure,
Ils sont les bienvenus au sein de ma demeure.
Rimailleur ou poète, aiguise ton crayon,
De chaque mot de toi je saisis le rayon
Illuminant mes jours de sa douce clarté.
Quand un poète écrit il dit la vérité !